Diagnostic et dépistage de l’apnée du sommeil

Comment savoir si l’on souffre du syndrome d’apnée du sommeil ?

Bien que courant, il est assez difficile de diagnostiquer le syndrome d’apnée du sommeil. Il est d’ailleurs généralement admis que 80% des personnes concernées par de l’apnée du sommeil n’ont pas été diagnostiqués pour plusieurs raisons :

  • Une méconnaissance de la problématique d’apnée du sommeil et de ses conséquences
  • Des symptômes qui s’installent incidieusement dans le temps comme la fatigue qui est attribuée par erreur à d’autres raisons (travail, sorties, etc.).
  • Un refus des traitements les plus connus comme la chirurgie ou la ventilation par pression positive.
  • Un manque de temps ou de moyens
  • Des délais de rendez-vous pour le diagnostic parfois longs et contraingants

Quels sont les signes de l’apnée du sommeil ?

Il faut s’inquiéter si plusieurs des signes apparaissent :

  • ronflements sévères,
  • somnolence diurne importante,
  • impression constante de fatigue,
  • maux de tête le matin,
  • arrêts respiratoires décrits par l’entourage,
  • se lever plusieurs fois pour aller aux toilettes (nycturie),
  • Troubles de l’attention et difficulté de concentration
  • Problème de mémoire,
  • Dépression,
  • Impuissance, etc.

Associer plusieurs de ces signes doit alerter car ils peuvent être la conséquence directe d’un problème d’apnée du sommeil. Et dans ce cas un traitement efficace sera à même de les faire disparaitre.

Certains facteurs prédisposent également à la survenue de l’apnée du sommeil. Ainsi le surpoids, une mâchoire inférieure très en retrait, la prise d’alcool et l’âge favorisent l’apparition de l’apnée du sommeil.

L’attention doit être également tout particulièrement portée aux hommes souffrant de ces symptômes, puisque la gente masculine est davantage sujette au syndrome d’apnée du sommeil.

Pour autant les femmes ne sont pas protégées et après la ménopause elles sont aussi souvent sujettes à l’apnée du sommeil que les hommes.

Des questionnaires de dépistage peuvent également aider à identifier un risque d’apnée du sommeil. Les plus reconnus par la communauté médicale sont sans doute le questionnaire de Berlin accessible ici et le test STOP BANG

Enfin, l’apnée du sommeil a de nombreuses conséquences néfastes sur la santé et peut entrainer des pathologies graves qui sont autant de signes, pour la personne qui en souffre, d’un risque potentiel d’apnée du sommeil . Parmi ces pathologies liées à l’apnée du sommeil on peut citer l’hypertension artérielle, l’arythmie cardiaque, le diabète de type 2, l’accident vasculaire cérébral, l’infarctus, le cancer.

 

Que faire quand on détecte ces symptômes ?

Lors d’une suspicion d’un syndrome d’apnée du sommeil, il convient de consulter un médecin spécialisé ayant suivi une formation spécifique aux troubles du sommeil. Il peut s’agir de médecins ORL, Pneumologue, Cardiologue, Généraliste, etc. Le sommeil du patient sera alors enregistré en laboratoire ou à domicile.

Il est possible de trouver un médecin spécialiste en suivant cette procédure :

  • Consulter  le site  http://annuairesante.ameli.fr/
  • Cliquer sur : Je recherche un professionnel de santé
  • Préciser l’acte : Exploration du sommeil
  • Puis indiquer la ville ou le département recherché

Ces médecins peuvent utiliser 2 techniques qui sont remboursées par la sécurité sociale:

  • La polygraphie ventilatoire nocturne

Cette technique consiste à enregistrer les mouvements respiratoires, le débit d’air entrant et sortant par les voies nasales et le taux d’oxygène dans le sang.

La polygraphie a lieu à domicile et nécessite un enregistrement d’au moins 6 heures de sommeil pour être efficace. Le résultat permettra de préciser combien d’apnée du sommeil ont été détectées pendant l’enregistrement et ainsi connaitre la sévérité du syndrome d’apnée du sommeil.

Cependant cette technique ne détecte pas les stades de sommeil ce qui entraine une imprécision. Par exemple si la polygraphie a mesuré 100 apnées du sommeil pendant 10h d’enregistrement le résultat donnera un taux d’apnée de 10 par heure (100/10h).

Mais si en réalité la personne n’a dormi que 5h pendant les 10h d’enregistrement, le taux réel d’apnées est de 20 par heure (100/5h).

Cette technique a donc tendance à sous-estimer le taux réel d’apnées et la gravité du problème.

  • La polysomnographie

Cette technique est plus complète que la polygraphie car elle permet de fournir des informations sur l’activité cérébrale du patient. Elle permet ainsi de détecter la durée exacte de sommeil et de mesurer plus précisément le taux d’apnée du par heure de sommeil (IAH).

La polysomnographie nécessite de passer une nuit entière dans un laboratoire ou un service spécialisé. La polysomnographie enregistrera l’activité cérébrale (via un électroencéphalogramme), le flux d’air naso-buccal, les mouvements thoraciques et abdominaux (pour déterminer les efforts respiratoires) ainsi que les mouvements des muscles oculomoteurs de manière à identifier la phase paradoxale du sommeil. Elle est généralement recommandée si les résultats de la polygraphie ont laissé au médecin un doute sur la nature et la gravité du problème de sommeil.

Ces techniques permettent de détecter et de déterminer la gravité de l’apnée du sommeil en détectant, entre autre, le nombre et la durée des apnées du sommeil pendant la nuit ainsi que la baisse d’oxygène dans le sang. Car plus une apnée du sommeil est longue, plus le corps manquera d’oxygène et plus les conséquences sur la santé seront importantes.

Si vous êtes diagnostiqué comme souffrant du syndrome d’apnée du sommeil, vous serez alors orienté vers une solution adaptée en fonction de votre sévérité.

Aujourd’hui voici les traitements recommandés par la Haute Autorité de Santé en fonction de la gravité.

 

Sévérité du SAOS Traitement recommandé en 1er Traitement recommandé en 2ème
en cas d’échec du 1er traitement
Ronflement simple ou moins de 15 apnées/heure OAM Chirurgie*
De 15 à 30/heure apnées sans complications cardiovasculaires OAM Chirurgie*
De 15 à 30 apnées /heure avec complications cardiovasculaires PPC OAM
Plus de 30 apnées / heure PPC OAM
SAOS : Syndrome d’apnée du sommeil ;
OAM : Orthèse d’avancée mandibulaire sur mesure ;
PPC : Pression Positive Continue ;
Chirurgie : différentes types d’opération sont envisagées en fonction des spécificités morphologiques du patient (ex : hypertrophie des amygdales = amygdalectomie ; hypertrophie du voile du palais = uvulopalatoplastie).
Note : La Société Européenne de Respiration (ERS) déconseille la radiofréquence et la chirurgie nasale pour traiter le SAOS

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