Différences entre ronflement simple et apnée du sommeil

Publié il y a 257 jours - Troubles du sommeil

Comment distinguer ces deux troubles et leurs implications sur la santé

Beaucoup de personnes qui ronflent ignorent que ce symptôme peut parfois cacher un trouble plus grave : l’apnée du sommeil. Pourtant, il est essentiel de bien différencier ces deux phénomènes, tant leurs conséquences sur la santé sont différentes. Ronflement simple ou syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) ? Voici les points clés pour y voir plus clair.

1. Le ronflement simple

Le ronflement est causé par la vibration des tissus mous de la gorge lorsque le passage de l’air est partiellement obstrué. Ce bruit, souvent socialement mal perçu, n’a pas toujours de conséquences médicales sérieuses. Il peut cependant perturber le sommeil du conjoint et entraîner une fatigue indirecte.

Les signes caractéristiques du ronflement simple sont un bruit régulier pendant la respiration nocturne, une respiration continue sans pauses, un sommeil globalement réparateur et l’absence de somnolence diurne excessive.

2. L’apnée du sommeil

L’apnée du sommeil va bien au-delà du simple ronflement. Elle se caractérise par des pauses respiratoires complètes (apnées) ou partielles (hypopnées) pendant le sommeil, causées par un effondrement temporaire des voies aériennes supérieures.
Ces interruptions de la respiration durent plusieurs secondes et peuvent se répéter des dizaines de fois par heure, fragmentant le sommeil et privant l’organisme d’oxygène.

Les signes caractéristiques incluent des ronflements forts et irréguliers, des pauses respiratoires observées par le partenaire, des réveils avec sensation d’étouffement, une fatigue au réveil, une somnolence diurne et parfois des maux de tête matinaux.

3. Les risques pour la santé

Le ronflement simple reste avant tout un problème de confort. En revanche, l’apnée du sommeil, surtout lorsqu’elle n’est pas traitée, peut avoir des répercussions sérieuses. Elle augmente le risque d’hypertension artérielle, d’accidents cardiovasculaires, de diabète de type 2 et de troubles de la mémoire ou de l’humeur. D’où l’importance de ne pas banaliser un ronflement sonore accompagné de pauses respiratoires ou de fatigue chronique.

4. Le diagnostic

Pour confirmer la présence d’apnées, un enregistrement du sommeil appelé polygraphie ventilatoire ou polysomnographie peut être prescrit par un médecin du sommeil, un ORL ou un pneumologue. Cet examen permet de mesurer la fréquence et la durée des pauses respiratoires.

5. Les solutions adaptées

Pour le ronflement simple, des changements de mode de vie peuvent suffire : perte de poids, arrêt du tabac, réduction de la consommation d’alcool ou changement de position de sommeil.
Pour les apnées légères à modérées, une orthèse d’avancée mandibulaire comme celle proposée par Oniris peut offrir une alternative efficace et confortable. Ce dispositif maintient la mâchoire inférieure en position avancée, libérant ainsi le passage de l’air et réduisant le ronflement et les apnées.
En cas d’apnée sévère, le traitement de référence reste la pression positive continue (PPC), qui empêche la fermeture des voies respiratoires pendant la nuit.

Conclusion

Tous les ronflements ne sont pas à prendre à la légère. Si le ronflement simple peut être corrigé par des ajustements du mode de vie ou par des dispositifs adaptés, l’apnée du sommeil nécessite une prise en charge médicale spécifique. Dans tous les cas, une solution comme l’orthèse Oniris peut contribuer à améliorer la qualité du sommeil et le bien-être global.

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