L’apnée du sommeil et la thérapie positionnelle

Publié il y a 1246 jours - Apnée du sommeil

L’apnée du sommeil est un trouble du sommeil aux nombreuses conséquences sur la santé des personnes atteintes. Elle doit être diagnostiquée par un professionnel afin d’évaluer son degré de sévérité et de pouvoir mettre en place un traitement adapté. Plusieurs solutions existent pour traiter l’apnée du sommeil. Parmi elles, la thérapie positionnelle. Comment réduire l’apnée du sommeil avec sa position pendant la nuit ? Quelles positions éviter quand on dort ? Faisons le point.

Qu’est-ce que le Syndrome d’Apnée du Sommeil ?

L’apnée du sommeil est un trouble caractérisé par une succession de pauses respiratoires pendant la nuit. Ces pauses peuvent, en fonction de la sévérité des apnées du sommeil, durer plusieurs secondes à une minute. Elles se répètent plusieurs fois pendant le sommeil. L’apnée est due au relâchement des muscles de la langue et de la gorge qui s’affaissent sur les voies respiratoires et causent des problèmes de respiration. On distingue deux types d’apnées du sommeil : l’apnée obstructive du sommeil (SAOS) et l’apnée du sommeil centrale. L’apnée SAOS est la plus répandue des apnées et peut être corrigée grâce à un traitement contre l’apnée du sommeil. Les conséquences de l’apnée du sommeil sont multiples : somnolences, fatigue chronique, perturbation des cycles du sommeil, irritabilité, troubles alimentaires compulsifs, manque de concentration… Les ronflements sont l’une des conséquences les plus notables de l’apnée du sommeil et sont aussi pénibles pour le dormeur, qui ne bénéficie pas d’un sommeil de qualité, que pour les personnes vivant avec lui. L’apnée du sommeil a des causes diverses. Dans les cas les moins graves, elles sont liées à une mauvaise position au moment du coucher.

Dormir sur le dos : un facteur aggravant de l’apnée du sommeil

Dans quelle position dormir pour éviter l’apnée du sommeil ? La position au moment du coucher n’est pas anodine : si elle est bien choisie, elle permet non seulement de mieux dormir, mais aussi d’éviter les apnées du sommeil. La position dorsale (dormir sur le dos) n’est pas propice à un sommeil de qualité. Elle attire en effet la langue, la luette et le voile du palais vers le bas, ce qui favorise le ronflement et l’apnée du sommeil.

On parle de syndrome d’apnée obstructive du sommeil positionnel si on constate une augmentation de 50 % du risque en position dorsale. Lorsque l’arrêt de la respiration se produit exclusivement lorsqu’une personne est allongée sur le dos, on parle en revanche de syndrome d’apnée obstructive du sommeil positionnel exclusif. Cela concerne environ 15% des patients atteint d’apnée du sommeil et c’est dans ce cas qu’intervient la thérapie positionnelle, qui consiste à corriger la position pendant le sommeil pour améliorer la condition du patient.

Qu’est-ce que la thérapie positionnelle ?

La thérapie positionnelle consiste à modifier la position pendant la nuit pour prévenir la position dorsale, et donc, les apnées du sommeil. Ne plus dormir sur le dos n’est pas facile quand on en a pris l’habitude. Il faut parfois trouver un moyen de ne pas revenir à cette position naturellement. Il existe plusieurs solutions pour cela :

  • Utiliser un oreiller anti-ronflements : il maintient la tête et corrige la position du dormeur en agissant sur la nuque. Il n’empêche pas de dormir sur le dos, mais garde la tête et le cou alignés avec le reste du corps. Cela permet à l’air de circuler plus facilement dans les voies aériennes et évite le ronflement.
  • Application d’une alarme de position : ce dispositif vibrant est placé au niveau du cou ou du thorax et s’active en cas de position sur le dos. Dans ce cas il faut être vigilant à ce que l’alarme ne provoque pas un réveil car cela dégraderait alors la qualité de sommeil.
  • Les balles de tennis : On coud une poche dans le dos d’un haut serré et on y place une ou plusieurs balles de tennis. Cela rend la position allongée sur le dos particulièrement inconfortable et force le dormeur à s’allonger sur le côté.
  • Utiliser des habits spéciaux : les habits anti-ronflement comme le t-shirt anti-ronflements possèdent un cylindre de mousse attaché dans le dos. Ils préviennent également l’installation en position dorsale durant la nuit.
  • Dormir avec un sac à dos rempli : on dort avec un sac à dos assez grand, rempli de petits coussins ou d’un ballon de football. Cela empêche la personne de se mettre sur le dos. Il existe des sacs à dos conçus spécifiquement pour cet usage.
  • Surélever un côté du matelas : la pente ainsi créée favorise le sommeil sur le côté.
  • Avoir recours à thérapie comportementale : changer de comportement nocturne est l’objectif du programme de traitement. La thérapie comportementale peut améliorer la réponse à la thérapie positionnelle. Elle consiste à changer certaines mauvaises habitudes pouvant favoriser les ronflements et les apnées du sommeil.

Vous l’avez compris : il existe de nombreuses solutions positionnelles pour arrêter de dormir sur le dos et de ronfler. Il est également possible d’opter pour une solution anti-ronflement très efficace : l’orthèse d’avancée mandibulaire proposée par Oniris. Cette dernière se place sur la mâchoire inférieure pendant la nuit et permet de libérer les voies respiratoires. Peu contraignante, elle s’adapte à votre mâchoire avec son système de moulage thermoformé et est extrêmement performante pour réduire les ronflements et les apnées du sommeil légères à modérées.

Partagez cette article :

Vous aimerez aussi

IAH : définition et conséquences

Vous êtes fatigué alors que vous dormez un nombre d’heures…

lire l'article

Surpoids et apnée du sommeil : quels liens ?

L’apnée du sommeil est un trouble du sommeil pouvant avoir…

lire l'article

Qu’est-ce qu’un masque pour l’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil est un trouble du sommeil. Elle peut…

lire l'article